11/13/2005

Tout savoir dur l'ADDE ?

Cliquez sur notre site :

http://a.democrateseurope.free.fr

Ou encore : Vous êtes invité le 14 novembre 2005 à 18 heures
35 rue des francs bourgeois
75004 Paris
à la Maison de l'Europe

Association des D�mocrates Europ�ens 'ADDE'

Prochaine rencontre lundi 14 novembre 2005 de 18 à 20 heures précises

Cette réunion s'inscrit parmi nos réunions mensuelles programmées le deuxième lundi de chaque mois, aux mêmes heures.

Elles se tiennent toutes à :

La Maison de L'Europe
35 rue des Francs Bourgeois
75004 Paris

Le deuxième lundi de chaque mois de 18 à 20 heures précises.

Vous y êtes cordialement invités.

http://www.paris-europe.com


PROCHAINE RENCONTRE LUNDI 14 NOVEMBRE


Déclaration constitutive de L'association des démocrates européens

Le rejet par le peuple français du projet de constitution européenne est le symptôme d’une crise majeure. Il témoigne du divorce grandissant qui existe entre les pratiques politiques françaises, les institutions européennes, et la masse des citoyens.

Le vote des Français appelle un réexamen en profondeur non seulement des comportements et des méthodes de gouvernement telles qu'elles prévalent en France mais aussi du mode de fonctionnement des institutions communautaires.

Le résultat de la consultation par référendum du peuple français ne saurait toutefois signifier, en aucune façon, la fin de l’effort déjà vieux de cinquante ans entrepris par les nations d’Europe, en vue de construire ensemble une entité qui soit à la fois l’expression et le garant de leurs valeurs communes, fondées sur l’attachement à la liberté, à la démocratie, à la paix, à la justice et au progrès social.

Une nouvelle réflexion quant la finalité même de l'Union européenne doit donc être entreprise.

Cette réflexion serait un exercice vain si elle ne s’accompagnait pas d’une approche renouvelée des grandes orientations prises par la communauté européenne au cours des dernières années. Il est clair que certaines de ces orientations ne reflètent plus les aspirations fondamentales du peuple français et sans doute des autres.

Une telle réflexion doit porter notamment sur :

- les orientations de la politique monétaire européenne, pour les pays faisant partie de la zone euro, et la part que cette politique donne à l’objectif de l’emploi ;

- la manière dont l’Union européenne doit gérer son rapport à la mondialisation et le degré de libéralisme économique interne et externe acceptable par les peuples ;

- le degré d’uniformité normative souhaitable pour combiner harmonieusement les exigences d’un marché ouvert et une décentralisation souhaitable des décisions, tant au niveau des États membres que des régions ;

- les moyens de donner à la construction européenne un nouveau souffle démocratique, tant par une meilleure association des parlements nationaux aux travaux de l'Union que par l'augmentation des pouvoirs législatifs du Parlement européen.

- les frontières que doit s’assigner l’Europe, laquelle n’a nullement vocation à concurrencer les organisations universelles telles que l'ONU. La détermination de telles frontières impliquant évidemment un partenariat privilégié avec les pays de sa périphérie ;

- les moyens de donner une nouvelle impulsion à une politique industrielle, tant au niveau de l’Union que des États, destinée à rendre à l’Europe toutes ses chances dans la compétition mondiale et à réduire le sous-emploi ;

- le renforcement des coopérations engagées en matière de défense et les moyens de mettre les moyens militaires de notre continent au service de la paix ;

- la préservation, l’enrichissement et le rayonnement du patrimoine culturel de l’Europe.

En complément à cette réflexion, il convient aussi de se pencher sur les pratiques politiques nationales, en particulier la manière dont les gouvernements nationaux peuvent combiner les nécessaires compromis liés à une action collective au niveau de l’Europe et leur mission séculaire de défendre l'intérêt de leurs ressortissants, en particulier celui des plus démunis. La construction européenne ne recueillera la large adhésion des peuples que si ces derniers ont le sentiment d’être défendus.

Il convient en outre d’approfondir la réflexion sur des sujets qui sont et doivent demeurer, pour l'essentiel de compétence nationale, comme l’éducation nationale, l'administration de la justice ou l’organisation des pouvoirs territoriaux.

C’est pour ouvrir ces différents chantiers, rendus plus urgents par les nécessités de l’heure, que se constitue l’Association des démocrates européens dont l’ambition est de faire travailler ensemble , par-delà les clivages traditionnels , des hommes et des femmes engagés aussi bien dans la vie politique, nationale ou locale, que dans la société civile et la vie associative.

Déclaration constitutive de L'association des démocrates européens